L’événement de lancement du projet EMERGENTCY a eu lieu le 22 mars à Baluarte. Le projet européen EMERGENTCY a été doté de 1,299 million d’euros par l’Union européenne. L’investissement total est de 1,99 million d’euros et l’objectif du projet est d’étudier comment prévenir la présence d’antibiotiques dans les rivières, ainsi que d’autres polluants, y compris des bactéries et des gènes résistants aux antibiotiques eux-mêmes.
NILSA est le chef de file du projet. Les autres partenaires sont l’Université de Navarre, Navarrabiomed, l’Université de Saragosse, le Centre national de la recherche scientifique basé à Paris, la société néo-aquitaine Ecocène et la société occitane Eurocob. Le projet, qui a officiellement débuté avec cette réunion, se terminera le 31 décembre 2026 et s’appuie sur les conclusions déjà obtenues par son prédécesseur, OUTBIOTICS, qui s’est achevé en 2021.
Les deux projets se concentrent sur l’identification des polluants émergents dans les rivières transfrontalières, tels que les substances trouvées dans les cours d’eau, qui ont pris de l’importance au cours de la dernière décennie, car elles n’avaient pas été identifiées auparavant. Il s’agit d’un large éventail de produits, tels que les pesticides, les médicaments, le café, les hormones ou les drogues, parmi lesquels les antibiotiques sont importants en raison de leur dangerosité pour l’environnement naturel. En outre, l’augmentation du nombre et des types de résistance aux antibiotiques est l’un des plus grands défis de santé publique au monde.
La réunion de lancement a également été suivie par la Mancomunidad de la Comarca de Pamplona, des représentants du Plan National de Résistance aux Antibiotiques et la Communauté d’Agglomération du Pays Basque, afin d’impliquer le plus grand nombre d’acteurs possible dans le projet. Le lancement du projet a annoncé la constitution des équipes de travail et des organes de gouvernance et de gestion ; le budget, l’accord FEDER des fonds européens et la planification pour les six prochains mois.
Parmi les principales actions d’EMERGENTCY, une première phase de diagnostic (détection et quantification des antibiotiques sur le territoire transfrontalier), une deuxième phase d’élimination (des antibiotiques et autres produits pharmaceutiques, grâce à des solutions apportées conjointement par les participants), et une dernière phase de prévention (dans leur utilisation) ont été identifiées.
